ASPE passe le relais à CARPE DIEM
Alzheimer : ASPE cesse d'exister et passe le relais - Plonéour-Lanvern
samedi 19 janvier 2013L'association ASPE fondée par Josiane l'Helgouach en 2005 avec pour but l'accompagnement des malades et des familles touchées par la maladie d'Alzheimer en pays Bigouden va se dissoudre.
Depuis le 1er janvier elle a passé le relais à Carpe Diem, une société coopérative qui propose un service similaire à ASPE : accompagnement personnalisé à domicile mais s'adressant à un public aux pathologies plus variées. « Basée à Saint-Renan, Carpe-Diem fonctionne dans le Nord-Finistère depuis janvier 2010 et a obtenu l'extension de son agrément qualité pour intervenir en Cornouaille avec une équipe qui se compose d'une psychologue, d'aides-soignants, d'aides médico-psychologiques, de moniteurs éducateurs, d'éducateurs spécialisés » explique Martine Tanneau la présidente d'ASPE.
Après deux ans de travail afin de remettre en place le service et deux ans et demi de fonctionnement avec leur salariée, les 11 membres bénévoles de l'association ont souhaité se libérer des contraintes exigées par le statut d'association-employeur qui représente une lourde charge de travail.
« L'antenne quimpéroise de Carpe Diem s'est montrée favorable à la continuité du service auprès des familles accompagnées par ASPE, chaque famille restant libre de son choix. Patricia Nicolas est devenue salariée de Carpe Diem à compter du 1er janvier 2013 et continue d'accompagner les familles auprès desquelles elle intervenait. » Pour ces dernières, le tarif de 22 €/heure, sera maintenu par Carpe Diem. Il s'ajustera cependant chaque année à l'augmentation légale. La dissolution interviendra courant 2013 après la clôture des comptes et il sera fait choix de ou des associations bénéficiaires des actifs.
Après avoir retracé l'histoire d'ASPE depuis 2008, Jean-Pierre Tristan président de mars 2008 à mai 2011 a dit sa déception. « Le Conseil d'Administration a pris une décision, il a certainement de bonnes raisons, mais je ne le cache pas, j'ai mal au coeur. Je suis déçu de voir tous ces efforts menés par une équipe courageuse se terminer ainsi ; déçu pour ceux qui ont cru en nous, qui nous ont soutenus par des dons généreux et une logistique sans faille, déçu pour tous les adhérents qui ont vu leur association revivre et à nouveau s'effacer. Je ne peux pas voter oui à la dissolution de notre association que j'ai portée dans mon coeur toutes ces années. »
Une autre personne s'est aussi abstenue.
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