ASPE et ALZHEIMER

ASPE  et  ALZHEIMER

Alzheimer


Comprendre

Une vidéo en 3 D pour mieux comprendre les mécanismes du cerveau lors de la maladie d'Alzheimer.

http://video.vulgaris-medical.com/index.php/2007/06/02/31-la-maladie-d-alzheimer-video


10/08/2008
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Déclaration des droits du malade Alzheimer

Toute personne diagnostiquée comme ayant la maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée, a le droit:

- d'être informée de son diagnostic

- d'avoir des soins médicaux appropriés et à jour

- de rester capable de travailler et de se distraire le plus longtemps possible.

- d'être traitée en adulte, et non comme un enfant

- d'être prise au sérieux quand elle exprime ses sentiments

- de n'avoir pas, dans la mesure du possible, de médicaments psychotropes.

- de vivre dans un environnement sûr, structuré et compréhensible.

- d'avoir des activités sensées pour occuper chaque jour.

- de sortir régulièrement

- d'avoir un contact physique, y compris enlacer, caresser et tenir la main.

- d'être avec des personnes qui connaissent l'histoire de sa vie, y compris les traditions culturelles et religieuses.

- d'être entourée de personnes bien formées dans la prise en charge de cette pathologie Alzheimer.

Bulletin Société Alzheimer Irlande


26/05/2008
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Evolution dans le temps

 

a) Evolution lente et progressive:

La maladie d'Alzheimer est d'évolution lente .Le déficit s'accentue et les troubles concernent les déplacements, l'autonomie, les gestes de la vie courante. Le malade se trompe de trajet, répète les mêmes histoires, n'arrive plus à faire fonctionner les appareils ménagers, à compter l'argent, à faire ses papiers administratifs. L'évolution de la maladie est handicapante et peut mettre la personne en danger. Ainsi, oublis et pertes de mémoire, erreurs de la vie quotidienne coexistent avec des périodes de conscience.

C'est une période très angoissante pour le malade.L'anxiété est d'autant plus marquée que sa relation au monde est altérée.La conversation devient laborieuse, car la personne oublie ce qu'elle veut dire, est incapable d'évaluer les conséquences de ses actes et devient impulsive. Une phase de dépression, d'indifférence ou de méfiance marquée peut alors survenir. Plus la maladie évolue, plus les symptômes sont exacerbés; le malade peut avoir des réactions de panique qui le conduise à crier, à pleurer ou à devenir violent pour exprimer sa souffrance.

b) Perte des capacités mentales:

Le malade perd ses capacités mentales mais il faut savoir  qu'il reste très longtemps sensible; il ne cesse pas de vous entendre même quand il a cessé de parler; il perçoit votre humeur, votre comportement,votre façon d'être.

Il est progressivement moins expressif, moins vivant, plus effacé.Il perd également la capacité de maîtriser son humeur et ses émotions. Son comportement peut devenir instable, changer rapidement et devenir imprévisible. Quelquefois, il sera triste, en colère ou se mettra à rire sans raison apparente. De plus, il peut-être inquiet ou anxieux pour des détails que vous jugez insignifiants. A d'autres moments, il se méfie de ses proches. Toute sa personnalité change. Il erre sans but, il cache des objets, il recherche constemment quelque chose, il a le sommeil agité. Tôt ou tard il ne réagit plus du tout ou très peu, aux personnes qui l'entourent.

c) Pertes des capacités physiques:

Le patient a des difficultés à s'habiller, à se nourrir, à se laver et devient incontinent; puis surviennent progressivement des difficultés à la marche

d) Besoins:

Malgré toutes ces difficultés le malade a toujours des besoins autres que hygiène et alimentaire:

- le besoin de respect

- le besoind'affection

-le besoin d'un environnement familier

- le besoin de communiquer

Contact ASPE: 06 04 49 55 46


15/03/2008
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Conseils pratiques

Conseils pratiques:

a) Préservez son environnement familier :

Son cadre habituel l'apaise et lui permet de conserver ses repères.

b) Protégez le patient de ses propres risques:

Aménagez la maison de façon fonctionnelle (supprimer les tapis, les meubles instables...).Plus le milieu est dénué de danger, plus l'autonomie du malade est possible.Mais à faire progressivement selon l'évolution de la maladie et de façon discrète.

Veillez à la bonne prise des médicaments et des repas, discrètement sans ostentation déplacée.

Surveillez discrètement ses allées et venues car les risques de fugues sont importants et dangereux (le port d'un bracelet ou d'un médaillon avec ses coordonnées peur s'avérer utile pour se faire aider à retrouver son chemin)

c) Rassurez le malade:

L'anxiété est due au fait que le patient est conscient de ses troubles.

Favorisez les loisirs en préférant les activités simples: marche,rencontre, visite, jeux divers en les adaptants aux capacités restantes sans la mettre en échec.

Evitez les situations qui stressent

Si le patient tient des propos incohérents: ne le corrigez pas, laissez-le dire

La nuit, laissez une lumière douce pour réduire cette angoisse

d) Améliorez la communication:

Mettez-vous face au patient, captez son attention, regardez-le droit dans les yeux

Parlez lentement et calmement: comme il oublie les mots, sa compréhension diminue; exprimez-vous avec des phrases claires, simples, faciles à comprendre pour qu'il reste en contact avec vous et l'extérieur.

Utilisez l'expression verbale (paroles) et non verbales( communiquez avec les yeux, avec le sourire, avec les mains)

e) Préservez son autonomie:

Laissez le patient exécutez lui-même des tâches simples dont il est capable: ne le faites pas à sa place mais aidez-le à les accomplir avec patience; il faut que le malade garde son autonomie le plus longtemps possible.

f) Comblez ses besoins affectifs

Utilisez la musique comme support d'échange.

Comportez-vous avec douceur, tenez-lui la main en la caressant: il comprendra ces signes et cherchera à dire combien il apprécie votre présence

g) Aidez-le à s'alimenter:

Proposez-lui des plats qu'il aime

Prposez-lui des petites quantités

Coupez les aliments en petits morceaux pour éviter les fausses routes

Ne lui présentez qu'un seul plat à la fois pour éviter de détourner son attention sur autre chose

Réchauffez le plat s'il a refroidi

Laissez le manger à son rythme

 

Contact ASPE: 06 04 49 55 46

 


15/03/2008
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Le traitement

Le traitement médical:

Les médicaments utilisés actuellement permettent d'améliorer la qualité de vie du patient, de diminuer les symptômes de la maladie, parfois de ralentir son évolution mais ne traitent pas les causes qui sont encore mal connues.

Néanmoins des équipes de chercheurs travaillent avec beaucoup d'énergie sur le sujet et avec des moyens obsolètes.France-Alzheimer 29 les aide financièrement, grâce à vos dons, 2 équipes de chercheurs dynamiques et enthousiastes: le CNRS de Roscoff avec le Dr Meyer, et l'INSERM de Rouen avec le Dr Campion que nous rencontrons chaque année.Vous retrouverez ces rencontres sur le blog alzheimer29.typepad.fr 

Les formes  modérées sont traitées par le Donézépil (Aricept) ou la Galantamine (Réminyl) ou la Rigvastigmine (Exelon), qui sont des anticholinestérasiques : ils compensent les carences en acéthylcholine, neurotransmetteur du cerveau (substance chimique qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles), en bloquant l'enzyme responsable de la dégradation, l'acéthylcholinestérase.

Les formes modérées à sévères sont traitées par la Mémantine (Ebixa) soit en monothérapie soit en bithérapie associé à un anticholinestérasique.

La  Mémantine agit sur les excès d'un autre neurotransmetteur, le glutamate, qui entraîne la destruction des cellules nerveuses.Elle agit en bloquant les récepteurs NMDA auxquels le glutamate se fixe normalement. La Mémantine est un inhibiteur des récepteurs NMDA

Ces prescriptions sont faites par un neurologue ou un gériatre en premier lieu.Le médecin traitant assure le suivi de ces prescriptions par la suite. 

Le patient revoit le spécialiste tous les 6 mois à un an de façon régulière afin d'évaluer et d'adapter le traitement en cours en fonction de l'évolution de la maladie.

Le traitement comportemental:

La prise en charge psycho-comportementale, axée sur la mémoire et la socialisation est indispensable. La famille joue un  rôle très important car c'est sur elle que repose la qualité de l'environnement dont dépend le bien-être du malade avec l'aide d'une équipe pluridisciplinaire compétente: médecin, infirmière, orthophoniste, psychomotricien, kinésithérapeute,ergothérapeute, garde-malade adapté, auxilliaire de vie connaissant cette pathologie particulière.


15/03/2008
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